Giulia Luigia Tatti
Poétesse

 

       ^   

Si tu veux aller en pèlerinage, fouler la terre qui a vu grandir Giulia Luigia Tatti, tu devras descendre tout au sud de la Sardaigne dans la région du  Campidano à proximité de Cagliari. C’est le  6 Octobre 1950 qu’elle est née . Elle a  le souvenir d’une enfance sereine et paisible. A  18 ans elle abandonne sa campagne pour la Lombardie. Aujourd’hui elle habite Milan.
 
Giulia Tatti  aime l’art en général, la peinture, les vieilles pierres, le théâtre, la littérature…Depuis toujours elle écrit au fil des jours ses réflexions sur les bruits du monde ou sur les petites choses du quotidien. Giulia fait partie des gens qui ont une nécessité absolue d’être à l’écoute des souffrances des autres. Il y a comme ça des éponges qui se gorgent du mal être. Quand tu presses l’éponge ce sont des mots  simples en forme de poèmes qui s’en échappent.

Cette  empathie naturelle  la conduit vers l’engagement politique et une formation professionnelle tournée vers le social. La poésie est un contrepoint face à l’incertitude de l’avenir du monde. Ses mots simples n’excluent pas la profondeur des sentiments, ils sont le langage universel des émotions. Ses poèmes sont comme  une petite musique qui se balade au coin de notre âme mi triste mi gai. Ils sont autant de suggestions, de caresses, de voiles, de  rêves, ils sont  la poésie. Une poésie qui exprime avec beaucoup de sensualité sa féminité. Giulia Luigia Tatti  offre des instants de sa vérité, de ses espoirs déçus, des morceaux délicats de vie présents ou passés avec sensibilité,  pudeur et  lyrisme.

Elle publie E profuma ancora il Mirto, un recueil de poésies (en Italien). Avec des préfaces de Luigi De Luca. et Carla Baroni. Une centaine de poèmes qui  reflètent le talent  de cette charmeuse de mots.

En souriant elle dit que ses chefs-d’œuvre sont ses deux grands fils, certes, mais sa poésie c’est aussi la solitude du créateur qu’on ne peut pas réduire à la famille, ses vibrations sont toujours en quête d’un amour bien plus grand et toujours insatisfait.
 Joseph Dolo 26 mars  2008

http://ventidiguerra.splinder.com/